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Articles

Affichage des articles du décembre, 2009

Je suis vert et permets des économies, qui suis-je?

Non! Je ne suis pas un vélo! Premier indice : il faut adapter la taille de son sac à main afin de l'avoir toujours sur soi. Deuxième indice : il incite le consommateur à dénicher des boutiques méconnues sur l'île de Montréal et à revenir dans les plus connues. Troisième indice : grâce à lui, vous pouvez découvrir des centres de bien être. Quatrième et dernier indice : il s'intéresse aux produits écolo et surtout made in Québec. Mon tout? Je coûte 20$ et je commence par "Guide", et je termine par "Conscience Verte"... le Guide Conscience Verte! À retrouver dans les magasins répertoriés dans ce guide et sur internet (en cliquant sur le titre de cet article). Et ensuite, à vous les -10$, -25%, -50% et autre séance gratuite, grâce à des coupons à découper au gré de vos envies. Petit bémol à cette bonne idée, tout de même... Les lieux répertoriés sont classés par quartier et par nom, il manque un index "par style". Peut-être la prochaine édition?

La tuerie de Polytechnique interroge encore

"J'haïs les féministes", c'est la phrase lancée par Marc Lépine le 6 décembre 1989 à l'école Polytechnique de Montréal avant d'assassiner 14 femmes. Doctorante en sociologie, Mélissa Blais a choisi de s'intéresser à l'impact de cette tuerie dans la société québécoise. Son mémoire est désormais un livre, il est sorti le 1er décembre dans les librairies*. La sociologue y analyse cet événement dans la mémoire collective. Pour Mélissa, ceux qui veulent expliquer cet acte "mettent souvent de côté le discours féministe qui voit dans la tuerie un geste anti-féministe, et qui rappelle l'intention politique du tueur. Au lendemain de la tuerie, on disait souvent que c'était le geste d'un fou. Aujourd'hui, vingt ans plus tard, il est plus difficile d'évacuer le caractère misogyne du crime. Mais ce qui persiste à travers le temps, c'est la difficulté de voir que c'est un geste qui ciblait des féministes avant tout". Marie-Jos

Rassemblement contre les violences faites aux femmes

Environ 300 personnes se sont rassemblées dimanche 6 décembre à Montréal, pour commémorer les 20 ans de la tuerie de Polytechnique. Le 6 décembre 1989, 14 femmes étaient assassinées par Marc Lépine. Sept ans plus tard, en 1995, le Canada décidait la mise en place d'un registre des armes à feu. Registre qui oblige les propriétaires d'armes à feu à s'enregistrer. Aujourd'hui, le gouvernement conservateur de Stephen Harper envisage de supprimer ce registre. Ceux qui se sont battus pour que cet outil existe font savoir qu'entre 1995 et 2005, le nombre de morts par balle est passé de 1125 à 818 au Canada.

La Gazette des femmes

Si la question féministe vous intéresse alors La Gazette des femme s est faite pour vous où que vous soyez dans le monde! Désormais consultable en ligne gratuitement, ce magazine québécois qui fête ses trente ans, propose ce mois-ci un dossier sur : "Maman et féministe: union possible?". Allez voir de plus près en cliquant ici ou sur le titre de l'article. Bonne lecture!

Trois questions à Alexa Conradi, présidente de la Fédération des Femmes du Québec

Des cérémonies sont organisées ce week end à Montréal pour commémorer les 20 ans de la tuerie de Polytechnique. Des conférences et des rassemblements pour se souvenir, et pour faire le point sur l'égalité des sexes aujourd'hui au Québec. Dans les textes, la femme est l'égale de l'homme. Dans la pratique, c'est un peu plus compliqué. Vu de France, avec "Ni Putes Ni Soumises" ou les "Chiennes de garde", la province du Québec fait l'effet d'un endroit très avancé sur cette question. - TM : On peut avoir l'impression que tout est réglé ici... Est-ce le cas? - Alexa Conradi : C'est vrai qu'on a fait des avancées importantes depuis 50 ans. Le mouvement féministe a réussi à faire bouger les choses en matière de droit notamment. C'est vraiment au plan légal que nous avons atteint l'égalité. Mais dans les faits, il y a encore des éléments systémiques qui jouent contre nous. Que ce soit la violence faite aux femmes, l'inéga

Des femmes et décembre

Longtemps avant de venir immigrer au Québec, j’avais entendu parler de l’aura féministe des Québécoises. Naïvement, je me disais, le regard biaisé par les images d’Épinal : «Dans un pays de bûcherons, il est évident que les femmes ont dû se battre pour prendre leur place et se faire entendre… Et puis, il faut de la hargne pour sortir du giron de l’Église catholique et du foyer». Pour moi cela pouvait expliquer la présence toujours et encore d’actualité des féministes sur le devant de la scène au Québec. Pendant ce temps, en France, avec la récupération des idées féministes par certains partis politiques, on n’en parle plus beaucoup, à tort d’ailleurs. Jusqu’ici, jamais je ne m’étais questionnée sur les événements qui avaient pu marquer l’histoire du féminisme ici, au Québec, ni sur les batailles ou sur les lois imposées de haute lutte…Et puis en cette année 2009 resurgit un triste événement, dont tout le monde parle, féministe ou non, homme ou femme : la tuerie de Polytechnique. >

Reprendre pied

Quelque part dans le quartier Saint-Michel à Montréal, Les Maisons de l’Ancre est un organisme qui vient en aide aux femmes en difficultés. Anonyme, à l’abri des regards, ou plutôt en pleine lumière, tellement commun qu’il ressemble à tous les autres, le bâtiment qui héberge l’organisme propose neuf places en foyer et deux en appartement dit « satellite». Le long des couloirs étroits à l'ambiance feutrée et paisible, on croise de temps à autre des pensionnaires. Discrètes, effacées, les femmes qui habitent là ont parfois l'air de fantômes et quelle que soit leur apparence physique, elles donnent l'impression d'être petites, fragiles et craintives à l'approche d'un visiteur étranger. « Les dames que nous hébergeons ici ont quasiment toutes été victimes de violences conjugales de façon directe ou indirecte, explique Diane Fortin la directrice du lieu. Soit elles ont été violentées par leur conjoint, soit elles ont assisté dans leur enfance à ce genre de scènes et